Actuellement, tous les biologistes sont en alerte. En effet, à ce rythme, la biodiversité va perdre la moitié de ses espèces et de son écosystème d’ici la fin du 21ème siècle.
L’être humain pollue trop son environnement et ne pense pas à son avenir. Par conséquent, on a de moins en moins de faune et de flore.
Les données sur la destruction de la biodiversité
À travers l’histoire, on a connu des périodes d’extinction majeure de la diversité biologique. Cependant, ces dernières sont les résultats de la transformation naturelle de l’habitat des espèces. Ainsi, la sélection naturelle veut que les espèces qui n’arrivent pas à survivre disparaissent. Mais actuellement, cette extinction est surtout due à des actes qui ne sont pas naturels et provoqués par les hommes. La raison en est, l’industrialisation de la plupart des pays, l’augmentation démographique et des activités humaines, mais aussi et surtout, l’exploitation sauvage des ressources naturelles.
Cette évolution détruit énormément l’écosystème et si on était à 10 extinctions d’espèces par an, il y a encore une dizaine d’années, actuellement, on en est à 1000 par an. À ce rythme, d’ici quelques années, l’homme provoquera une disparition de 10 000 espèces par an. Par ailleurs, on ne peut pas passer outre le fait que rien qu’entre 1970 et 1995, l’être humain a consommé plus du tiers des ressources que la nature lui a fourni.
Les causes principales de la disparition des espèces
Parmi les principales causes de pertes constatées au niveau de la biodiversité, il y a la destruction du milieu de vie des espèces. Les forêts disparaissent petit à petit pour laisser place à l’habitat humain. Elles disparaissent également pour laisser place à d’énormes champs de culture qui provoquent une détérioration rapide du sol, mais aussi, un assèchement des zones humides. On remarquera aussi que de plus en plus de territoires avec des mangroves sont détruits, sans parler des fonds marins et des parties riches autrefois, en coraux. Alors que ces derniers maintiennent et régulent l’activité marine, la filtration de l’air, etc. Face à cette perte, les espèces disparaissent petit à petit, car elles n’arrivent pas à s’adapter à la nouvelle situation.
Parallèlement, les espèces qui arrivent à survivre et à se développer deviennent envahissantes et finissent par tuer les autres espèces plus faibles. Résultat, les espèces envahissantes deviennent de véritables fléaux et leurs actions se répercutent sur la vie environnante ainsi que l’environnement en général. C’est le cas des mouches qui arrivent à survivre dans les environnements où on retrouve des cadavres d’animaux qui n’ont pas survécu. Ces dernières peuvent être utiles dans le processus de décomposition, mais en étant trop nombreuses, elles sont vectrices de maladies en tout genre. Cela, sans parler de la pollution engendrée par la disparition des plantes, mais aussi, des cas d’érosion et des cas d’inondation parce qu’il n’y a plus de racines pour contenir les eaux de pluies, etc.